09 février 2007

Opération Pic de Jay: Le résumé

Il va sans dire que notre trio a affronté de nombreuses épreuves et a toujours su surmonter les écueils avec brio. (Et vous remarquerez que j'ai bien dit écueil et non écureuil. La distinction est importante.) La dernière de ces aventures a bien sûr été notre escapade à Jay Peak, dans le but avoué de conquérir le monde. Pour ce faire, il va de soit qu'il fallait commencer par les État-Unis d'Amérique qui sont présentement la superpuissance mondiale.

Voici un petit résumé des évènements pour ceux qui ne pouvaient pas être présents ou pour ceux qui voudraient se rappeler de bons souvenirs.

1. Le départ
Tout a commencé un bon samedi matin. Je me suis rendu chez Danaïl, puis nous nous sommes dirigés promptement vers l'appartement de Stéphanie pour aller chercher Carlos. Évidemment, aucun de nous deux n'avait pris la peine d'imprimer le chemin pour s'y rendre, chemin que je n'avais d'ailleurs jamais daigné regarder. Après tout, nous sommes de vrais hommes, alors nous nous sommes fiés à notre instinct naturel de coureurs des bois. Après avoir tourné en rond de façon stratégique pour trouver le domicile de Stéphanie, nous nous sommes finalement rendus à destination. Par malheur, Danaïl a alors sonné à la porte du haut, alors que Stéphanie habite au sous-sol. C'est pourquoi nous nous sommes dépêchés de nous enfuir avec Carlos avant que la grand-mère de Stéphanie ne puisse nous assommer à grands coups de balai.

2. Se perdre
Quelle aventure digne de ce nom déroulerait sans que les héros ne se perdent? Cela n'aurait bien sûr aucun bon sens. C'est pourquoi nous nous sommes pliés à cette tradition centenaire au moment où il fallait prendre l'autoroute pour quitter la ville.
3. Balade en voiture
Ce fut une belle balade tout ce qu'il y a de plus classique. Carlos en a profité pour réparer le disque dur de Danaïl et a dessiné Odile dans le givre qui s'était formé sur la vitre de ma voiture.

4. Le poste de douane
C'est là que les choses se sont corsées. Pour ceux qui l'ignorent, Jay Peak est situé aux États-Unis d'Amérique et qu'il faut donc, par conséquent, traverser la frontière. Rendu au poste de douane, un gardien lourdement armé a vérifié le contenu du coffre de ma voiture et, heureusement, il n'a pas trouvé la drogue et les explosifs qui s'y trouvaient. Par contre, les choses furent moins facile au moment de présenter nos papiers à la méchante douanière zélée. Pour ce qui a trait à Danaïl et moi, tout c'est bien passé. Toutefois, étant donné que le visage de Carlos ressemble à s'y méprendre à celui d'un taliban, il fut obligé de passer à l'intérieur où son dossier ainsi que son porte-feuille furent passés au peigne fin. Après une dizaine de minutes d'interrogatoire, ils l'ont finalement laissé entrer dans le pays sous la promesse de le quitter avant la fin de la journée.
Voilà comment il les a convaincus:

5. Jay Peak
Nous sommes alors arrivés à destination. C'est à ce moment que j'ai constaté que tout était en anglais, d'après moi ce doit être un complot mondial orchestré par le Pentagone et la CIA. Ceci étant dit, les conditions de ski étaient excellentes. La neige était belle, le soleil radieux et la température acceptable (quoique trop froide aux yeux de Danaïl). Nous nous sommes bien amusés et ce fut une journée mémorable. J'avais d'ailleurs amené un appareil photo pour immortaliser cet évènement mais il ne restait qu'une seule pose.

6. Retour au bercail
Nous sommes revenus chez nous, les douaniers canadiens ne nous ont même pas demandé nos cartes d'identité, nous avons regardé pour la dernière fois (avec émotion) la fusée géante devant le dépanneur de la fusée, nous avons discuté longuement durant plus de 100km avant d'arriver ultimement à Montréal. Tout est bien qui finit bien! Sauf pour les crocodiles sacrés bien sûr.

2 commentaires:

Carlos a dit...

Excellent résume!
Il faut noter que la photo de notre cher ami Bush que tu as illustré est la même que celle qui se trouvait encadrée à l'intérieur du poste douanier (à côté de celle de son fidèle acolyte Dick).

Pour ceux qui s'y intéressent, mon portefeuille n'a jamais été le même après avoir été fouillé par les agents maléfiques Étasuniens. Je garde espoir malgré tout: il s'en remettra.

Guillaume a dit...

Mon Dieu, que de peripeties! Je regrette de n'avoir pas pu etre la pour participer a toutes ces aventures et surtout pour vous aider a vous perdre.
Une grand bravo de luxe a Benoit pour la narration passionnante et surtout hilarante. Tout le monde me regarde d'un air croche dans le cafe internet parce que je ris tout seul et je crois que le KGB sera bientot sur mon cas (si ce n'est deja fait).