03 février 2008

La bataille en raquettes

Dans le but d'affirmer aux yeux de l'univers une fois de plus notre nation Odiléenne, nous nous sommes entraînés dans la prestigieuse discipline de la marche en raquettes. Il est bien connu (et tout à fait évident) que les compétences en raquettes procurent un avantage militaire considérable dans les combats dans la neige profonde (et, on peut supposer, lors des match de tennis), et, sachant que toute nation digne possède une armée puissante et virile, il était impératif que nous apprenions cette discipline millénaire. C'est ainsi qu'avec courage et décision, nous sommes partis vers cette périlleuse aventure.
Nous nous rendîmes à une base d'entraînement secrète qui est très habilement déguisée en parc pour randonnées en raquette. Il faut noter que c'est un "parc" tellement secret que même son nom s'est effacé de la mémoire collective (c'est à dire, de la mienne).
Nous marchâmes longuement dans des sentier sinueux minés d'obstacles meurtriers sans jamais nous arrêter et avec une discrétion maximale. Le vidéo plaus bas fait preuve de notre discrétion légendaire.
Malgré le froid calcinant (il faisait plutôt chaud) et la faim accablante, nous nous déplacions à une vitesse fulgurante (en raison des contraintes de temps strictes que la location des raquettes imposait) vers la destination ultime: la fin du sentier où nous pourrions en fin savourer un copieux repas.
Après avoir dégusté un fabuleux dîner en milieu sauvage (dans la neige derrière une toilette), nous continuâmes notre entraînement avec ferveur constance.
Une fois l'entraînement complété, fiers et remplis de nouvelles connaissances (savoir que marcher avec des raquettes est, en fait, identique à marcher sans raquettes, par exemple) nous entreprîmes le retour à Montréal (bientôt Odileville).Mais l'aventure ne se termine pas encore, Pour finir la journée en beauté, nous magnâmes un copieux (et très épicés pour certains) repas dans un joli restaurant vietnamien proche d'un Frite alors! ouvert mais fermé. Comme la tradition le veut, Benoit a prononcé son célèbre "Ce n'est même pas piquant!" en mangeant une quantité d'épices foudroyante comme se doit de le faire un mâle viril.