10 novembre 2006

Téhorie de la valeur de l'effort dans le temps


L'autre jour, j'étais confronté à un dilemme. J'ai tout d'abord évalué la situation et j'ai constaté 2 conditions:

1- L'effort que je devais faire devait être fait éventuellement avant un certain temps limite, que l'on appellera t=Bob.
2- Je pouvais choisir à mon goût le moment pour faire cet effort.

La question était de savoir quand est-il mieux de faire cet effort, et si on pousse la question plus loin encore, peut-on optimiser le moment pour faire cet effort?
Pour répondre à cette question, je me suis permis d'introduire la notion de valeur de l'effort en fonction du temps. En observant rigoureusementl l'univers, j'ai constaté qu'avec le temps, on obtient plus en faisaint moins d'efforts. Par exemple, avant, il fallait chasser pour trouver sa nourriture, alors qu'aujourd'hui, il suffit d'aller au supermarché (cela est moins forçant pour ceux qui n'avaient pas compris). Avant, il fallait apprendre à compter, alors qu'aujourd'hui, bien des gens ne font qu'utiliser une calculatrice, il fallait apprendre à cuisiner alors qu'on peut tout simplement utiliser un micro-ondes, etc. Donc,on constate une tendance. Plus on attend pour faire quelque chose, plus il va y avoir de chances que la technologie évolue pour nous permettre d'accomlir cette tâche avec moins d'efforts. Et comme un écureil est toujours mieux compris sous la forme d'une photo,

On dirait que l'image ne se montre pas correctement, je vais la retravailler bientôt

Donc, l'effort aurait tendance à évoluer selon un contexte déflationniste. Et il n'y a pas seulement la technologie qui joue en notre faveur. La beauté de cette théorie est qu'un nombre inimaginable d'éléments peuvent s'avérer crucials dans son application. Par exemple, il y a une proabilité qu'un éclair frappe le professeur qui a demandé un devoir exigeant, et donc pas besoin de faire le devoir... tout de suite. Ou bien le chien qui mange le devoir, et donc il faut tout recommencer. On sait jamais, il se peut qu'on gagne la loto, avant d'avoir à faire l'effort, et dans ce cas, pourquoi le faire? De cette suite logique d'arguments percuatnts résulte une phrase qui à défaut d'être un proverbe reste néanmoins célébrissime:

"Pourquoi faire aujourd'hui ce que je peux faire demain?"

Ce qui est intéressant d'un point de vue strictement théorique, c'est que certains empêcheurs-de-tourner-en-rond s'aventureraient à avancer qu'on peut aussi dire que certains éléments rendent l'effort inflationniste. Comme il ne me vient à l'esprit aucun cas pratique où cela s'avère vrai, je leur répondrait tout de même, est-ce qu'on a déjà vu un professeur dire qu'il faut remettre un devoir une semaine avant la date convenue? non. Et si c'était le cas, c'est selon moi, un grave manque à son éthique. Est-ce que dans quelques jours l'écriture disparaîtra et que donc il faudra être ingénieux pour remettre son rapport écrit? (le lecteur averti remarquera déjà les contradictions naturelles qui résultent quand on s'efforce de créer une situation où l'effort est inflationniste, tellement que la phrase peut en devenir agrammaticale)

Ainsi, nous pouvons dorénavant affirmer avec conviction que remettre à demain une tâche est un acte dûment réfléchi qui s'appuie sur de solides fondations. Au cas où certains persistent à remettre en question la validité de cette théorie suite à un échec lamentable, je leur demande de rester bon apôtre et de songer à remettre en cause d'autres éléments qui auraient pu les amener à leur incompétence.

2 commentaires:

Benoit a dit...

Quelle belle philosophie de vie! Je t'approuve à 100%

Carlos a dit...

Cette théorie est d'une frappante vérité. Désormais, je suis parfaitement certain que remettre les choses à demain est une action réfléchie et totalement justifiée.

Mais il y un petit problème, je ne peux pas voir l'image. Ou bien c'est une blague que je n'ai pas compris.